Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 27-02-10

Ultimo aggiornamento: 19-03-10

 

Commenti: 116 reviews

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GeneralSongfic

 

Riassunto: La canicule règne sur Tokyo, mais pas dans certains cœurs glacés. Si Kaori n'est pas là pour garder City Hunter, Ryo n'est plus que l'Ange de la mort et le groupe de nettoyeurs perd son pilier central. XYZ Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Little moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Ben oui

 

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   Fanfiction :: Moments 1 : Little Moments

 

Capitolo 2 :: Un silence assourdissant

Pubblicato: 28-02-10 - Ultimo aggiornamento: 05-03-10

Commenti: Devant le nombre de reviews que j'ai reçu en réponse à mon 1er chapitre, j'ai décidé de ne pas vous faire attendre pour poster le 2nd. Et non, désolée, vous ne saurait pas tout de suite ce qui est arrivé à Kaori.

 


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Le silence qui l’accueillit dans l’appartement le fit stopper un moment sur le pas de la porte. Ce n’était pas la première fois que quelque chose arrivait à Kaori. Plus d'une fois elle avait du faire un séjour chez le Doc suite à un enlèvement, toujours par sa faute. Mais l’atmosphère qui régnait dans ces lieux cette fois-ci était étouffante. Le silence était lourd et pesant, assourdissant. Jamais il n’aurait cru pouvoir regretter tous les petits bruits que faisait d’habitude sa partenaire : son pas qui résonne et qui danse dans les escaliers, sa voix qui crie ou qui rit et qui rebondit sur les murs, les bruits de vaisselle dans la cuisine ou encore ses massues quand il rentrait d'elle ne savait pas où et qui l'accueillaient à peine la porte franchie pour lui prouver qu'elle s'était inquiétée à son sujet, quoi qu'elle en dise. Lui, il avait toujours adoré le silence. Kaori, il fallait toujours qu’il y ait du bruit autour d’elle, sinon elle étouffait. Et voilà qu'aujourd'hui il en venait à regretter ce brouhaha qu'il passait son temps à critiquer. Il rentra dans l'appartement et le bruit sec de la porte qui se referma derrière lui et qui résonna dans le silence le fit sortir un peu de sa torpeur. Il regarda autour de lui sans même se souvenir pourquoi il était là et passa une main sur son visage rendu rugueux par la barbe qui y avait poussé sans qu’il y fasse attention.  

 

Une douche... Il était rentré pour prendre une douche, il était couvert de sang. Pas que cela le dérange vraiment mais… Mais rien, c‘est pas comme si son ange allait débarquer dans la pièce et le regarder avec horreur à cette vue. Qu‘elle aurait été sa réaction si elle l‘avait vu dans cet état ? Se serait-elle enfin rendue compte à quel point il était pitoyable ? Se serait-elle enfin rendu compte qu‘il n‘était pas le prince charmant dont elle rêvait ou le preux chevalier dont elle lui avait donné le rôle ? Qu'il n’était qu’un vulgaire assassin ? Il se dirigea vers l’étage, mais une fois arrivé sur la première marche il fit demi-tour. Ce silence lui cassait les oreilles. Il alla vers la chaîne hi-fi, achat que Kaori avait fait avec ses économies presque aussitôt qu‘elle avait emménagé dans cet appartement, et monta le son à fond après l‘avoir mise en marche. C’est pas comme s'ils avaient des voisins à déranger… IL... Lui seul… IL n’avait pas de voisins à déranger. Il serra les poings après s’être reprit mentalement et reprit sa route vers la salle de bain. Une fois arrivé, il tourna les robinets d’eau chaude à la limite du supportable, enleva ses vêtements souillés et les jeta en pile sur le sol, avant d’entrer dans la cabine de douche. Il prendrait le temps plus tard pour aller les brûler, c'est pas comme s'il pouvait encore les porter un jour. Ou comme s'il en avait l’envie... Mais à vrai dire, il ne savait même plus lui-même de quoi il avait envie.  

 

L’eau lui brûla la peau, mais il n’en avait que faire, en arrière fond il entendait la radio qui hurlait. Il se laissa glisser au sol sans même s'en rendre compte, les yeux perdus dans le vague, le dos appuyé contre le mur. Il replia ses jambes et posa ses coudes sur ses genoux avant de poser sa tête contre ses poings liés. Avait-il conscience de l’eau qui tombait en cascade sur son dos ? Non... Pas plus qu’il n’avait eu conscience de la présence de Falcon dans le cimetière... Pas plus qu’il n’avait eu conscience de s’être ouvert les jointures de ses doigts en frappant la dernière demeure de Makimura à coup de poings alors qu’il se pensait seul. De quel droit se permettait-on de venir le déranger sur cette tombe ? Personne n’allait jamais sur cette tombe. C’était son lieu privé pour se remettre les idées en places. Quand il ne savait plus quoi faire, où qu’il sentait qu’il allait céder, il allait rendre une visite à Maki et imaginait ce que celui-ci lui aurait dit. De quel droit venait-on le déranger là-bas ? Seul lui y allait, lui et Saeko, évidemment... Et Kaori... La tête penchée vers l’avant, Ryo remarqua le filet de sang qui s’échappait de ses mains, et vit finalement les dégâts qu’il s’était fait à lui-même. Un sourire narquois naquit sur ses lèvres. Il l’imaginait d’ici son vieil ami, penché sur ses mains, un bout de coton imbibé d’alcool dans les siennes en train de tamponner le sang avec ce sadisme qu’il n’avait qu’envers sa personne et lui qui pleurerait comme un bébé et qui ferait ses simagrées.  

 

- « Faux vraiment que tu ramènes toujours tout à toi hein Ryo ? Çà t’apprendras à vouloir faire l’imbécile... Quelle femme va bien vouloir de toi avec des mains dans cet état maintenant hein ? Et arrêtes de faire cette tête ! Tu vas finir par me faire fuir aussi... Franchement, il est beau l’étalon du Shinjuku. Il peut même pas supporter une petite douleur. »  

 

Oui... il l’imaginait d’ici, penché sur ses mains, à lui faire la morale en se moquant de lui avec son air de chien battu qu’il traînait partout... Lui faire la morale, c’était bien une lubie des Makimura çà. Seuls eux n’avaient pas peur de lui... Seuls eux prenaient le temps de le remettre à sa place... Mais seuls eux aussi avaient cette manière de lui faire comprendre qu’il comptait, que s'il était sur cette Terre, il y avait une raison. Ryo regarda une goutte de sang longer son poing fermé et suivit sa chute sur le sol de la douche. Elle tacha l’eau avant que celle-ci ne prenne une teinte rosée avant de la faire disparaître. Et Kaori... là aussi il pouvait deviner sa réaction sans avoir à réfléchir. Tout d’abord, elle se serait inquiété.  

 

- « Ryo, fais voir ta main... Mais fais la voir à la fin !... Ryo Saeba si tu ne me montres pas immédiatement ta main blessée, je te jure que tu vas te la prendre ma massue ! Et tu ne pourras t‘en prendre qu‘à toi-même si tu te retrouves encore plus blessé !»  

 

Alors il lui donnerait sa main, et après avoir inspecté celle-ci, elle le traînerait jusqu’à la salle de bain en le tirant par le poignet afin de pouvoir le soigner. Et forcément, pour ne pas déraper, il lui dirait une bêtise comme lui seul savait le faire et finirait quand même sous une massue alors qu’elle partirait en hurlant.  

 

- « Non mais çà va pas ?! Tu veux que je te dise Ryo Saeba ?! C’est bien fait pour toi ! On a pas idée de frapper sur une tombe ! Non mais franchement ! Y à des moments, je me dis que tu es vraiment sans espoir ! »  

 

Ryo se remit debout sous le jet d'eau chaude, voilà qu’il en était rendu à imaginer des scènes maintenant... Et c’était même pas le genre de scènes dont il avait le secret, elle finirait par le rendre fou... Il aurait dû changer de station, il avait oublié que seule sa coéquipière utilisait cette boîte à bruit. Et sa coéquipière était fleur bleue comme il n’en existe plus, donc, sa station préférée était celle qui ne passait QUE des chansons d’amour. A la voir le poursuivre dans les rues en lui hurlant dessus et en l’aplatissant comme s’il n’était pas le N°1 du milieu, qui aurait pu croire qu’elle était la femme la plus romantique qui soit ? Qui aurait pu deviner qu'elle pleurait à la moindre scène romantique alors qu'elle était capable de fixer la pire des crapules droit des les yeux sans frémir ? Qui aurait pu savoir, qu’adolescente, elle était déjà la première et l’unique à oser le défier sans jamais, pas une seule fois avoir peur de lui ?… Peur pour lui oui, mais jamais elle n'avait eu peur de lui.  

 

L'homme secoua la tête en sortant de la douche. Il regarda la pile de vêtements sans vraiment les voir et enroula une serviette autour de sa taille avant d’en prendre une autre pour frotter son crâne tout en sortant de la salle de bain. Il rangerait plus tard. Après tout, il devrait se réjouir, personne n’était là pour lui crier dessus de ranger sa pagaille. Tout naturellement, ses pas le conduisirent dans la chambre de la femme qui occupait ses pensées… Depuis combien de temps n’était-il pas rentré dans cette chambre ? Lui qui avant passé toutes les nuits y jeter un coup d’œil avant d’aller se coucher ?… De ce point de vue là… Depuis combien de temps n’était-il pas rentré dans cet appartement ? Il ne le savait plus… Il ne savait plus la dernière fois où il avait dormi ou mangé ou encore la dernière fois où il s'était lavé. A peine rentré dans la pièce, Ryo fronça les sourcils, alla ouvrir la fenêtre et alluma le ventilateur du plafonnier, cette pièce avait perdu l'odeur de son ange pour prendre celle du renfermé. Puis, en soupirant, il se laissa tomber de tout son long sur le lit, son lit à elle, avant de s’allonger sur le dos, la nuque calée contre le rebord du lit. Il tendit le bras et tira sur le tiroir de la table de chevet et un sourire narquois effleura ses lèvres.  

 

Elle lui aurait tout fait : pas de grasse matinée, pas de réveil en douceur, pas de mokkori power, pas de rancard, pas de plan drague, pas de filles à la maison, pas de soirées nocturnes avec Mick, pas de folle nuit à se saouler juste pour le plaisir de boire, pas de revue porno, pas de tabac, et la liste continuait encore longtemps comme çà. Bien évidemment, il n'en faisait qu'à sa tête, mais il écoutait quand même. Il était déjà réveillé quand elle arrivait le matin, même si elle ne le savait pas, il faisait exprès de se faire ramasser avec ses plans drague foireux, il buvait, mais pas au point d’en perdre ses sens, il fumait, mais uniquement hors de l’appartement. Il sortait avec Mick, mais pour ne pas rester enfermé avec elle, seuls, si près des chambres. Il lisait ses revues pornos en la regardant elle. Il ne ramenait pas de filles à la maison, qui l’aurait fait ?… Un jour, il avait laissé une jeune fille rentrer dans son appartement… Elle avait planté ses talons dans le sol et était restée là, et elle était devenue une femme… Kaori ne savait pas que tous les jours, il rentrait avec la seule femme qu'il voulait voir évoluer dans ses pénates.  

 

Si elle l’avait pu, elle lui aurait même piqué son magnum…  

 

Ryo secoua la tête en souriant, non, elle aimait trop son python pour lui faire ce coup là… Bien sur, elle ne disait rien, mais lui le savait, l’odeur de la poudre la rassurait. Parfois, elle profitait de certains moments pour se jeter contre son torse. Pour deux raisons, il le savait. Tout d’abord, pour le plaisir d’être serré contre lui, il n’y avait aucun doute là dessus. Mais il l’avait surprise plus d’une fois frotter son nez contre sa veste et respirer un grand coup… Oui, elle aimait l’odeur de la poudre… Mais elle avait surtout un faible pour son Python. Çà se voyait dans ses gestes, quand il était blessé et qu’elle prenait sur elle pour jouer à l’infirmière. Çà c’est sur qu’elle prenait sur elle… Elle pourrait faire un concours de rougissement avec Falcon. Qui réussira à être le plus rouge… Mais ce n’était pas son point… La première fois qu’il l’avait remarqué, cela lui avait fait lever un sourcil de surprise… Par la suite, il avait souri d’attendrissement et avait rajouté cela sur la longue liste de petits détails qu’il avait notés sur Kaori, et qui en soit, n’avaient aucune logique si ce n’était que c’était elle, tout simplement. Où en était-il ?… Voilà, même quand elle n’était pas là, elle le rendait dingue… Ah oui, son python… Il avait été blessé, enfin selon Kaori, une balle lui avait raflé le torse et Kaori s’était mise en mode infirmière. Elle lui avait enlevé sa veste, puis son holster… Et c’est là qu’il avait haussé un sourcil, la manière dont elle l’avait pris, on aurait presque pu croire qu’elle caressait le revolver à travers le cuir… Puis il avait souri de lui-même, car pour un peu, il en aurait été jaloux. Elle s’était vite reprise et s’était affairée à s’occuper de lui, mais le détail avait été classifié, et par la suite, il avait revu cette réaction à de nombreuses reprises. Sa Kaori, allez savoir ce qui passait dans sa tête par moment. Elle aimait l’odeur de poudre, tout comme elle aimait l’odeur de tabac. La preuve, elle avait gardé un de ses paquets de cigarettes dans sa table de chevet, et qui y avait-il là ? Une boîte d’allumettes pour allumer le bâton d’encens qui trônait sur son réceptacle. Ryo sourit et se rallongea, le dos calé contre le montant du lit.  

 

- Désolé Sugar, mais çà t’apprendra à me laisser seul. Ryo-chou fait des bêtises quand tu n’es pas là pour le remettre dans le droit chemin, tu devrais le savoir depuis le temps.  

 

Et en souriant tristement, il alluma sa cigarette avant d’en prendre plusieurs bouffées. Le support du bâton d’encens lui servirait de cendrier pour ce soir… Il n’avait plus la force de bouger… Il n’avait plus la force de rien faire d’ailleurs. Il avait passé les derniers 28 jours à traquer ses proies sans jamais arrêter. S’arrêter pour quoi d’ailleurs ? On l’avait viré de l’hôpital comme un mal propre parce qu’il avait frappé le chirurgien qui lui parlait à ce moment là. Était-ce de sa faute à lui si l’autre était un imbécile ? Franchement, pour qui se prenait-il pour lui dire que Kaori avait peu de chances de s’en sortir ? Tout d’abord ils l’avaient plongé dans un coma artificiel, oui mais voilà, « suites à la grande perte de sang et aux complications de l’opération, Mlle Makimura est maintenant dans un coma profond, nous ne pouvons pas vous en dire plus pour l’instant », et puis ensuite, ils avaient décidé de la réopérer… et lui, il n’avait pas pu parler à son ange depuis 28 jours… Non… 32 jours, cela faisait 32 jours qu’il n’avait pas entendu le son de sa voix. 28 jours qu’elle était à l’hôpital et 27 jour qu’il ne l’avait pas revue. A chaque fois qu'il essayait de rentrer dans l'hôpital, on le mettait à la porte, apparemment, il avait frappé sur le grand patron. C'était bien sa veine çà. Ryo soupira en se tournant sur le côté pour éteindre sa cigarette. Merde, il n'avait pas éteint la radio… Tant pis… Kaori avait dit qu'elle s'éteignait au bout de 2 heures si on n'y touchait pas. Allongé sur le côté, il fixait la photo de Kaori et Maki sur la table de chevet, sans vraiment s'en rendre contre, il tendit le bras et caressa le contour du visage de la jeune femme sur le papier glacé.  

 

- Elle est faite pour vivre Maki, alors d’où tu es, forces la à vivre. Aides-moi à la protéger… Aides-la à se battre… Je ne peux pas me battre pour elle là où elle est.  

 

 


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